Les assassinats de Kewi et, avant lui, d’Aboubakar dans la commune des Lilas ont souligné l’impasse dans laquelle se trouvent aujourd’hui de nombreux habitants de notre territoire. Le nombre de victimes de violences, jeunes et moins jeunes, continue de s’alourdir, malgré les multiples alertes de tous les acteurs concernés. Pour autant, les moyens d’y mettre fin ne sont ni suffisants ni adaptés.
En plus de nous joindre à la tristesse des familles de ces jeunes victimes, nous tenions à réaffirmer notre soutien aux personnels de l’École – en Seine-Saint-Denis et ailleurs – pour lesquels les violences sont devenues un contexte quotidien insupportable.
Les victimes, familles de victimes, habitants, élèves, professeurs et autres acteurs éducatifs – où qu’ils se trouvent en France – ne doivent pas être oubliés.
Nous soutenons la mobilisation citoyenne initiée aux Lilas, au Pré-Saint-Gervais, à Bagnolet et Romainville. Il est nécessaire qu’elle soit entendue et qu’enfin les moyens soient mis en œuvre afin d’accorder à tous, aux quartiers populaires, les mêmes droits, la même considération et la même dignité
Nous sommes unis contre la violence.
L’association Citoyenneté jeunesse