De mars à mai 2020, Citoyenneté jeunesse a traversé le confinement. A l’association, nous défendons un accompagnement des projets artistiques et culturels au plus près des partenaires, des enseignants, des jeunes, c’est-à-dire sur le terrain : dans les établissements scolaires. Pourquoi et comment continuer à faire vivre les projets dans la distanciation imposée quand la réalité rattrape chacun et ordonne les priorités.
Pourquoi ? Parce que nous devions être là, auprès des jeunes. Alors que le monde tendait à se rétrécir, par nos propositions artistiques nous voulions donner aux jeunes la possibilité, d’ouvrir une fenêtre sur le monde – et de la maintenir ouverte alors que tout n’était qu’injonction au repli ou à la distance.
Comment ? La réponse est complexe. Autant de projets, de classes, de jeunes, autant de réponses. C’est pour rendre compte de cette variété de situations que Citoyenneté jeunesse a fait appel à la journaliste Nina Villaume pour raconter la réalité de la vie des projets durant le confinement. Pour ce faire, elle a choisi de donner la parole aux acteurs qui ont fait vivre les projets : médiateurs, enseignants, artistes et jeunes. Son carnet de confinement est un récit à plusieurs voix que nous vous proposons de découvrir.
https://citoyennete-jeunesse.fr/carnet-de-confinement/)
Il met en mots les expériences, les tentatives – abouties ou non – de Citoyenneté jeunesse pour continuer à maintenir le lien avec les jeunes autour des projets.
Avec humilité, il s’agit de dire quelque part que nous étions là pour nos publics en ces temps d’obscurité et que nous continuerons à l’être par vents et marées.
Citoyenneté jeunesse