Des êtres hybrides ont vu le jour grâce aux élèves de 6e B du collège Victor-Hugo de Noisy-le-Grand et à la photographe Magali Lambert. La classe s’est exercée à l’hybridation avec la technique du couper/coller/assembler, puis par le dessin à la peinture, sur des photos de l’artiste… et sur leurs propres images réalisées en atelier.
Leurs modèles : des animaux naturalisés apportés par Magali et d’autres, bien vivants, rencontrés lors de sorties. Magali a ensuite photographié les élèves en studio afin qu’il s’hybride soi-même. Qui sont ces personnages ? Humains ou animaux, photos ou dessins ? À la frontière des genres, chacun a écrit l’histoire de sa créature, accompagné par Antonin Crenn, auteur.
En s’appuyant sur les propos de Marcel Duchamp « c’est le regardeur qui fait le tableau », les projets « Œuvres en résidence » (OER) sont des invitations faites aux jeunes de jouir des œuvres pour ce que l’on y voit, ce que l’on peut en faire, ce que l’on veut en dire.
La série de projets « Œuvres en résidence » (OER) est conçue comme un partage des regards, entre des collégiens et des œuvres de la collection départementale d’art contemporain. Cette mise en dialogue se fait par l’entremise :
d’un artiste qui présélectionne dans la collection des œuvres qui l’inspirent pour les partager avec une classe et engager les jeunes dans un processus de création autour des œuvres ;
ou d’un.e curateur.rice qui amène les élèves à concevoir leur propre exposition
Cette année cinq aventures artistiques ont eu lieu en Seine-Saint-Denis. Nous vous proposons d’entrer dans la fabrique de ces regards pluriels autour des arts visuels.
… Telle a été l’invitation lancée aux élèves primo-arrivants du collège Jorissen qui – relativement surpris et quelque peu intrigués – se sont demandés dans quelle aventure ils embarquaient…
De
mars à mai 2020, Citoyenneté jeunesse a
traversé le confinement. A
l’association, nous défendons un accompagnement des projets artistiques et
culturels au plus près des partenaires, des enseignants, des jeunes, c’est-à-dire
sur le terrain : dans les établissements scolaires. Pourquoi et comment
continuer à faire vivre les projets dans la distanciation imposée quand la
réalité rattrape chacun et ordonne les priorités.
Une carte, ça sert à voir une représentation d’un espace géographique et saisir des phénomènes pour produire du sens.
Cette carte permet de dresser un inventaire des artistes impliqués au
sein de ces projets, dans une démarche de création partagée, engagée
et engageante.
Chaque année, Citoyenneté Jeunesse pense, conçoit et réalise de multiples projets « La Culture et l’Art au Collège » avec des artistes de toutes disciplines, intervenant dans des collèges étendus sur l’ensemble du territoire de la Seine-Saint-Denis.
Notre projet avait pour objectif d’interroger la notion de frontière à travers le théâtre. Nous allions écrire et jouer nos textes sur la frontière en travaillant sur peuples originaires d’Amérique du Sud.
Et puis, tout à coup, une nouvelle forme de frontière est venue s’imposer entre notre projet et nous : le confinement.
Il était important pour nous d’imaginer une nouvelle méthode de travail qui nous permette de mener à bien une forme ré-inventée de notre projet.
Nous avons choisi de re-questionner notre sujet sous le prisme de l’actualité : la/les frontière/s en temps de Coronavirus.
Faute de pouvoir vous présenter notre travail lors d’une restitution publique, nous avons consignée ici toutes nos étapes de recherche et d’élaboration. Nos travaux d’écriture en français et en espagnol, nos dessins et des images qui nous ont inspiré. Des rencontres virtuelles nous ont permis d’avancer sur des choix de personnages et de dramaturgie.
Vous pourrez ici découvrir certaines de ces étapes et écouter notre pièce de théâtre !
Apprendre
à « se regarder », accepter son image, se trouver beau, avoir un
regard bienveillant « sur soi et sur les autres », ont été des
interrogations primordiales et un moteur pour les jeunes durant le projet.
Lorelei
Buser Suero a su sensibiliser et captiver les élèves de la 5e segpa. Par son
approche sensible et singulière, elle a su impliquer les jeunes à sa démarche
en les questionnant à travers différentes techniques photographiques. Elle a su
aussi les rassurer en les guidant et en leur
donnant l’espace nécessaire pour s’exprimer.
Ce
livret est un aperçu d’un des nombreux ateliers, des photos prises dans une
salle de classe transformée en studio photo où chaque élève a été à la fois
photographe et modèle.
Alexandra de Lapierre, photographe, a accompagné les élèves de 3ème du collège Marais de Villiers à Montreuil sur les traces de Dora Bruder, jeune fille de confession juive disparue en 1941 dont Patrick Modiano a tenté de reconstituer la vie dans un roman éponyme publié en 1997. Leur aventure les a amené à suivre la vie de cette jeune adolescente, en adoptant la forme d’un carnet photographique.
Le carnet photographique est une forme de voyage personnel, de miroir d’un cheminement, d’une pensée. Adelap le pratique beaucoup lors de ses voyages. Elle présente ici son carnet qui retrace ce projet « sur les trace de Dora Bruder » avec les élèves de la classe de 3ème du collège Marais de Villiers à Montreuil.
Ce projet est proposé par le réalisateur Franck Sanson et l’association Citoyenneté jeunesse aux élèves de la 4èmeB du collège Georges Politzer à Montreuil. Au début du mois de mars 2020, les élèves préparaient la réalisation d’un film documentaire sur le thème de la peur. Le confinement a empêché le tournage initialement prévu. Le lien s’est maintenu à distance avec les élèves par des consignes d’auto-filmage et d’écriture poétique. Ce film mêle les productions visuelles et sonores des élèves à des images tournées par Franck Sanson. Il témoigne de cette expérience collective si particulière : le confinement.
Ce film a été réalisé par les élèves de la 5ème SIBRE (Section Internationale Brésilienne) du collège International de Noise-Le-Grand. Accompagnés par Mathilde Rives, Cristiane Lacroix, et Marion Seine dans le cadre des parcours La Culture et l’Art au Collège portés par le Département de la Seine-Saint-Denis et l’association Citoyenneté Jeunesse. La réalisation collective du film a été interrompue en mars 2020 par le confinement, et s’est poursuivie à distance par les enregistrements des voix des élèves.